Certains quartiers de la ville de Bandundu, chef-lieu de la province du Kwilu, dont MONUSCO, sont privés depuis un mois d’énergie électrique que fournit la Société nationale d’électricité (SNEL).
Les abonnés de ce dernier quartier, qui abrite des milliers d’habitants ainsi que la ligue des consommateurs de Bandundu, se plaignent des conséquences de l’instabilité de l’électricité.
Pour sa part, le directeur provincial de la SNEL/ Kwilu promet de résoudre ce problème dans les tout prochains jours. Il précise que les équipes sont prêts pour accélérer les travaux déjà amorcés, consistant notamment au remplacement les poteaux et les câbles électriques.
Il n’y a pas d’électricité pendant de longues heures de la journée ou de la nuit. Cette instabilité est due aux coupures intempestives chaque jour et une tension très faible, au quartier MONUSCO notamment. Les habitants ne savent pas comment s’en sortir dans leurs ménages. L’un d’eux se plaint :
« Nous regrettons vraiment de la manière dont la SNEL nous envoie l’électricité. Des coupures sont tellement fréquentes au point que nous ne savons pas même pas travailler à l’ordinateur à la maison. Nous ne pouvons même pas allumer la télé. Vraiment, c’est compliqué! Et ça ce n’est pas correct. Nous avons même déplacé notre congélateur ailleurs alors que nous vivons dans un autre quartier. On ne comprend même pas ce qui se passe ».
Préoccupé, le président de la Ligue des consommateurs de Bandundu, Didier Abukani, déplore également cette situation :
« Les abonnés se plaignent, des appareils se brulent à tout moment. Et cela c’est au risque et péril du consommateur lui-même. Nous demandons à la SNEL vraiment de bien vouloir aménager sa monture par rapport à la qualité de l’électricité qu’elle fournit à la population. Les consommateurs payent quand même des factures trop chères. Et en retour, ils doivent bénéficier vraiment d’une très bonne qualité de l’énergie ».
Le directeur provincial de la SNEL/Kwilu, Prospère Bakuku assure que la situation sera améliorée dans les prochains jours:
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« Oui, je sais qu’il y a des problèmes et nous sommes en train de travailler pour vous mettre dans la nouvelle cabine. Mais, ça sera une solution palliative. La solution durable (passe par) les travaux qu’on a déjà amorcés. On est en train de placer des poteaux là-bas. C’est question que nous puissions mettre en musique ces travaux-là ».