L’ONG Solidarité féminine pour le développement intégral (SOFEPADI) a clôturé, samedi 16 janvier à Bunia (Ituri), la formation d’une cinquième de survivantes de violences sexuelles sur la procédure de la réparation judiciaire. Cette formation s’est déroulée pendant six mois.
Selon cette organisation, l’objectif de ce projet était d’amener les victimes à connaître leurs droits à la réparation et à la justice. Les bénéficiaires disent attendre avec impatience la réparation pour les violences subies notamment par des groupes armés.
Ces victimes des violences sexuelles regroupées au sein du Mouvement national des survivantes sont des lieux de plusieurs entités de la province de l’Ituri. Elles ont été sensibilisées, pendant environ six mois, à leurs droits et sont désormais préparées pour la réparation des préjudices, affirme la SOFEPADI.
« Aujourd’hui, les personnes qui ont directement participé à ce projet peuvent dire c’est quoi la réparation, c’est quoi la différence entre la victime et la survivante, c’est quoi l’essentiel dans la loi sur la réparation » , explique Sandrine Lusamba, coordonnatrice nationale de SOFEPADI.
Pour les bénéficiaires, cette formation leur a permis de mieux connaître leurs droits. Elles se sont engagées à leur tournée à sensibiliser d’autres survivantes disséminées dans les villages :
« On nous a appris ce que c’est une réparation, qui est victime et qui est survivante. Maintenant, nous sommes prêts à aller sensibiliser d’autres victimes qui ne connaissent rien de leurs droits », explique l’une des survivantes.
Le Fonds national des réparations des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV) a apporté son appui à cette formation.