Le ministre de l’Emploi et du Travail, Ephraïm Akwakwa Nametu, a tenu une séance de travail, jeudi 14 novembre, avec Jules Alingete Key, Inspecteur Général des Finances et chef de service à l’Inspection Générale des Finances (IGF). Cette réunion visa aurait à accélérer la mise en place d’une commission chargée d’examiner les conditions de travail des employés congolais par des expatriés.
Le contrôle des conditions de travail dans les entreprises et établissements tenus par des expatriés, tel que recommandé par le président de la République Félix Tshisekedi, sera une mission conjointe du ministère de l’Emploi et du Travail et de l’IGF. Les inspecteurs des finances apporteront un appui technique et logistique pour garantir l’application des mesures visant l’amélioration des conditions de travail.
« Nous avons réfléchi aux mécanismes à mettre en place et nous allons progresser dès la semaine prochaine. L’autorité prendra une décision de création d’une commission permanente regroupant toutes les structures concernées. L’Inspection Générale des Finances mobilisera un nombre conséquent d’inspecteurs pour répondre aux attentes du gouvernement », a déclaré Jules Alingete Key devant la presse.
Selon la cellule de communication de l’IGF, cette structure rattachée à la Présidence de la République s’engage à soutenir le ministère dans l’accomplissement de cette tâche. L’objectif est d’aider à faire respecter les droits des travailleurs congolais et à décourager les abus observés dans les entreprises gérées par des expatriés.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des instructions données par Félix Tshisekedi lors de la 21ᵉ du Conseil des ministres, tenue le 8 novembre 2024. Le chef de l’État a exprimé sa préoccupation face aux nombreuses plaintes reçues de la part des travailleurs. employés congolais par des expatriés, notamment des communautés indo-pakistanaises, chinoises et libanaises.
Félix Tshisekedi a demandé au ministre de l’Emploi et du Travail, en collaboration avec l’IGF, de mettre en place un mécanisme de contrôle régulier pour veiller au respect de la réglementation du travail en RDC. Il a également insisté sur l’application stricte des sanctions en cas d’abus. Cette démarche vise à rétablir un climat de justice et d’équité pour les Congolais dans le cadre de leurs relations professionnelles.
Clément MUAMBA