Les faits –
Félix Tshisekedi a relancé, il y a une semaine, les querelles partisanes en évoquant sa volonté de modifier la constitution adoptée après la deuxième guerre du Congo et l’accord de paix de Sun City. Le pouvoir dit vouloir faire évoluer un texte qui n’est plus adapté, mais l’opposition dénonce une machination du chef de l’Etat pour se représenter à la présidentielle fin 2028, la loi fondamentale actuelle ne prévoyant la possibilité que de deux mandats.
Félix Tshisekedi n’a visiblement pas peur de réveiller les vieux démons de la politique congolaise. En visite à Kisangani, dans l’Est République démocratique du Congo (RDC), le chef de l’Etat a évoqué une prochaine révision de la loi fondamentale du pays. « Notre constitution n’est pas bonne, at-il justifié. Elle a été rédigée à l’étranger par des étrangers. Il faut une constitution sur la base de nos réalités. »