Le vice-Premier ministre, ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba a signé, ce mercredi 2 octobre 2024, un arrêté révisant à la baisse les prix des produits pétroliers en RDC.
Conformément à cet arrêté qui entre en vigueur le jeudi 3 octobre 2024, le prix du litre de carburant dans la zone Ouest passe de 3 340 à 2 990,49 francs congolais pour l’essence, soit une baisse de 13 %. Et le gasoil passe de 3 435 à 2 979,73 francs congolais, une réduction de 13 % également.
Le Gouvernement rassure les opérateurs du secteur qu’il suit de près l’évolution du cours du pétrole sur le marché mondial et qu’il est « déterminé à préserver le pouvoir d’achat des Congolais ».
« Dans cette optique, les réformes entamées dans le secteur de la distribution des produits pétroliers se poursuivront, avec pour objectif de maintenir une dynamique de baisse sur le marché des biens et services dépendants de ces ressources énergétiques », indique le communiqué du ministère de l’Énergie. ‘Économie.
Par ailleurs, pour assurer un approvisionnement régulier du pays en produits pétroliers, le ministère de l’Économie nationale a commencé à rembourser les manques à gagner soutenus par les opérateurs de la filière, tout en veillant à ce que cet effort financier n’alourdisse pas excessivement le Trésor public.
Baisse des prix de huit biens de grande consommation
Dans le même communiqué, le ministère de l’Économie nationale annonce également une baisse prochaine des prix de huit biens de grande consommation, à la suite de la signature récente par le Premier ministre du décret portant sur des mesures urgentes de lutte contre la vie chère. . Parmi les produits concernés figurent les viandes et volailles surgelées, les poissons surgelés et salés, le lait en poudre, le riz, le maïs et le sucre.
Le secteur privé ayant été associé à chaque étape de ces réformes, le Gouvernement attend une application rigoureuse des réductions de prix convenues.
« En tant que régulateur, et suivant les instructions du Président de la République, le ministère de l’Économie Nationale lancera, au cours de ce dernier trimestre de l’année, des missions de contrôle économique visant à identifier et à réprimer sévèrement les pratiques. illicites en matière de fixation des prix et de concurrence déloyale », avertit le ministère de l’Economie.