Investisseurs privés et publics se sont donnés rendez-vous pour cette deuxième édition de la Conférence sur le risque pays en République Démocratique du Congo.
Une conférence sous l’égide du ministère des Finances. Objectif : aider les investisseurs à comprendre les risques et les opportunités dans le pays. L’agence de notation panafricaine Bloomfield avait placé à 5.1 la note de la RDC l’année dernière.
Cette année, on est passé 5.5… de bon augure pour les différents acteurs réunis dans la capitale congolaise.
“Cette année, la note s’est améliorée de 40 points de base, passant de 5,1 à 5,5 sur une échelle de dix, ce qui représente un risque modéré sur notre échelle au regard de cette méthodologie. Cela signifie que nous “Disons aux investisseurs qu’ils peuvent venir investir en RDC”, explique Stanislas Zeze, Directeur général de Bloomfield.
Cela a renforcé la confiance de certains investisseurs dans le secteur minier de la RDC.
“Dans l’ensemble, c’est une bonne chose, parce que nous pouvons voir que le gouvernement est prêt à faire des améliorations”, partage Marie-Chantal Kaninda, directrice générale, Glencore RDC.
La RDC a connu des années difficiles par le passé, en raison de la faible couverture en électricité, du manque d’infrastructures et d’un climat des affaires délétère.
« En 2019, le gouvernement de la RDC a promis de mener des réformes visant à améliorer l’environnement des affaires. Mais le pays reste confronté aux défis de la corruption, de l’insuffisance des infrastructures, des taxes arbitraires et de l’insécurité. dans l’est de la RDC, qui ont fait fuir certains investisseurs”, rapporte Chris Ocamringa, correspondant Africanews.
Le président congolais a réitéré son engagement à améliorer le climat des affaires.
Le président congolais Félix Tshisekedi a toujours affirmé sa volonté d’améliorer le climat des affaires. Le potentiel d’investissement est bien présent, il devra répondre à la question sociale à plus haut niveau avec la création d’emplois et de richesses. La RDC possède de vastes gisements de minéraux. Et la pierre angulaire de ce développement devra donc s’articuler autour de la diversification de l’économie nationale.
Un sujet de Chris Ocamringa à Kinshasa pour Africanews.