Début août, la médiation angolaise a obtenu la signature d’un accord de cessez-le-feu entre le Rwanda et la RDC.
Le cessez-le-feu a été globalement respecté par les armées de ces deux pays, mais il est régulièrement violé par les groupes armés qui leurs sont affiliés.
Des combattants du M23 ont pénétré dimanche dans la ville de Kalembe, située dans l’ouest de la province du Nord-Kivu, avant d’être repoussés par des miliciens pro-Kinshasa.
Après cette opération, l’Angola, dont la diplomatie s’exprime peu en public sur le processus de paix en RDC, avait déclaré pour la première fois lundi “une violation flagrante” du cessez-le-feu et un “acte hostile, qui met en péril les efforts en cours pour trouver une solution durable au conflit”.
Mercredi, le M23 est à nouveau entré dans la ville de Kalembe après des combats violents avec des milices affiliées au gouvernement congolais, selon plusieurs sources sur place.
“L’ennemi utilise toute son artillerie pour nous massacrer” et “a réussi à prendre une de nos positions”, a assuré à l’AFP Marcellin Shenkuku, porte-parole du Nduma défense du Congo-Rénové (NDC-R), un groupe “wazalendo” présent sur place.