Réagissant jeudi 12 décembre, au rapport de l’Amnesty International sur la répression sanglante des combattants Wazalendo, le Gouvernement congolais a affirmé avoir établi les responsabilités.
Son porte-parole, Patrick Muyaya a fait cette affirmation lors du briefing de presse, co-animé avec son collègue de l’Intérieur et Sécurité, Jacquemin Shabani, à Kinshasa.
Il a expliqué que le Gouvernement congolais avait organisé un procès en flagrance et deux membres du Gouvernement étaient dépêchés sur place et des réponses ont été données sur base des pièces qui leur ont été communiquées.
Selon Patrick Muyaya, il aurait été souhaitable pour Amnesty International, à travers ses experts, d’apporter des preuves, impliquant les responsables congolais dans ce dossier au lieu de spéculer.
« Il faut peut-être on se referre à notre justice parce que Nous étant que Gouvernement nous estimons que sur cette question les réponses ont été données de manière flagrante et les responsabilités ont été établies, des condamnations faites et un procès en appel est attendu », a-t-il précisé.
Le porte-parole du Gouvernement a en outre estimé que la démarche de l’Amnesty International est aussi la même que celle de l’Etat congolais qui veut que justice soit faite en faveur des victimes.
Fin aout 2023, sept personnes avaient trouvé la mort et près d’une vingtaine autres avaient été blessées dans les altercations survenues Goma (Nord-Kivu), entre forces de l’ordre et un groupe d’adeptes de l’église Wazalendo.
Selon des sources sur place, cet accrochage avait eu lieu dans les quartiers Ouest et Nord de la capitale provinciale du Nord-Kivu.