Le Programme d’appui au développement rural inclusif et résilient (PADRID) a lancé samedi 12 juillet à Kabala, dans le territoire de Lupatapa (Kasaï-Oriental) les activités du projet d’encadrement de plus de trois mille organisations paysannes et quelques ménages locaux.
Dans le cadre de la lutte contre l’insécurité alimentaire, plus de trois mille organisations paysannes ainsi que quelques ménages de Lupatapa doivent être structurées et encadrées dans le domaine de l’agriculture par le Centre féminin de formation et d’information pour le développement (CEFIDE).
Cet encadrement vise à permettre aux organisations paysannes et coopératives agricoles d’être reconnues légalement pour bénéficier des financements et un accompagnement, afin d’accroître leurs productions et procéder à la transformation alimentaire.
« Sur terrain, il y a des organisations paysannes formellement établies, qui sont opérationnelles. Il y en a d’autres qui ne sont formelles, qui n’ont pas tous les documents qu’il faut pour qu’elles puissent fonctionner. Et il y a des ménages, des individualités qui ne sont pas encore organisés », explique Gertrude Ndaya coordonnatrice de l’ONG CEFIDE.
Si après la sensibilisation, ils estiment qu’ils peuvent s’organiser, alors CEFIDE va s’en occuper pour les structurer et après il y aura l’accompagnement qui va porter sur la production, la distribution des semences, les conseils techniques. « Après, on va passer à la chaîne de valeur. Donc, on passe à la transformation et puis la commercialisation, évidemment en passant par le stockage », poursuit la même source.
Selon Gertrude Ndaya, plusieurs sous-activités qui sont prévues pour permettre aux petits producteurs, organisations paysannes et coopératives agricoles d’améliorer leur rendement pour l’augmentation de leurs revenus.