Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme, (BCNUDH) et les responsables de la Police et des Forces armées de la RDC, (FARDC) de la province du Tanganyika ont décidé, mercredi 4 décembre, de réactiver les mécanismes de consultations pour faire le monitoring des cas de violation des droits de l’homme commis par les agents de police et de l’armée dans cette province.
Cette collaboration avait baissé d’intensité depuis le désengagement de la MONUSCO du Tanganyika en juin 2022.
Le Directeur du BCNUDH, Patrice Vahard, et le commandant de la 22ème brigade des FARDC ont eu un tête à tête à Kalemie, au cours duquel, ils ont décidé de raviver leur partenariat dont l’objectif majeur est la promotion et la protection des droits humains.
Patrice Vahard se dit satisfait de voir que l’armée est aussi d’avis de réactiver ce mécanisme de monitoring et de collaboration :
« Ce mécanisme qui nous donne l’opportunité d’échanger sur ce que nous avons observé. S’il y a des allégations d’abus ou de violations des droits humains qui sont attribuées aux FARDC ou à la PNC, on leur donne l’opportunité de donner leurs versions. Pour nous c’est important de voir là où il y a des abus ou des violations avérées, et quels sont les mécanismes internes à l’armée et à la police de corriger cela ».
Ce responsable onusien a également réitéré l’engament des Nations unies à accompagner les autorités militaires et ceux de la police dans la région pour la protection et la promotion des droits humains.