Thérèse Kayikwamba dénonce le non-respect immédiat par le Rwanda de l’accord de paix signé le 4 décembre 2025. La ministre des Affaires étrangères de la RDC a plaidé devant le Conseil de sécurité de l’ONU pour des mesures coercitives contre Kigali, accusée d’avoir soutenu la chute d’Uvira aux mains de l’AFC/M23, confirmant que « bombardements, drones explosifs, avancés coordonnées autour d’Uvira et dans la plaine de Ruzizi. Il n’est pas acceptable qu’un accord solennel soit ainsi récusé dès le lendemain par ceux qui s’y étaient engagés ».
Mme Kayikwamba s’est dite particulièrement préoccupée par le fait que le cessez-le-feu exigé par la résolution du 27 septembre, n’est toujours pas appliqué. « Les attaques contre les civils persistantes. L’accès humanitaire est entravé et la situation continue de se détériorer malgré les efforts diplomatiques », affirmant que la RDC a volontairement choisi la voie de la diplomatie, reflet de son sens des responsabilités et de sa foi en des mécanismes multilatéraux.
Choix de la diplomatie
Ce choix, a souligé la ministre des Affaires étrangères, n’est ni une concession ni un signe de fragilité. Il reflète notre sens des responsabilités et notre foi en des mécanismes multilatéraux qui, s’ils sont pleinement assumés, peuvent encore ramener la paix, rappelant que la RDC croit en l’engagement des États-Unis, facilitateur du processus de Washington, en l’État du Qatar, garant du processus de Doha, et en la valeur normative du processus de Luanda.
« La RDC à agi de bonne foi. La RDC continue d’agir avec bonne foi. La diplomatie n’est pas pour nous un choix par défaut. Elle est l’expression de notre responsabilité d’État et de notre respect du droit international ».
Elle a déclaré les bombardements RDF-M23 sur Watagota, Kouvounké, Caziba, Rurhambau, Luvungi et l’axe Kamanyola-Uvira, avec des drones kamikazes frappant des zones civiles, déplaçant plus de 500 000 personnes et poussant le Sud-Kivu au seuil de rupture, déplorant que des tirs ont déjà touché le Burundi voisin.






