Dakar, 14 octobre 2024 – Dans le cadre de l’Initiative panafricaine pour la transformation numérique de l’Enseignement et de la formation Techniques et professionnels et des systèmes de développement des compétences en Afrique, l’UNESCO et ses partenaires organisent un atelier régional de formation, du 14 au 16 octobre 2024 à Accra, au Ghana. Vingt (20) dirigeants et praticiens de trois (03) pays d’Afrique francophone (République du Congo, Seychelles et Tchad), plusieurs partenaires et responsables politiques participent à la rencontre. Cet atelier fait suite à la formation en ligne de 110 dirigeants et praticiens des trois pays prioritaires sur l’élaboration, la mise en œuvre, le réseautage et le plaidoyer en faveur de politiques et de stratégies de transformation numérique de l’EFTP et des systèmes. de développement des compétences.
Les participants à l’atelier auront ainsi pour tâche, une fois de retour dans leurs pays respectifs, de mettre en place des réseaux et de mener un plaidoyer en faveur de la transformation numérique de l’EFTP et des systèmes de développement des compétences. Ils seront outilslés au mieux grâce à cette formation, pour coordonner les travaux d’élaboration des politiques et stratégies intégrant l’enseignement et l’apprentissage par les TIC et le numérique dans le secteur de l’EFTP au niveau national et régional.
En outre, cet atelier se tiendra en marge de la Semaine Africaine de Compétence organisée par l’Union Africaine (UA) et le gouvernement du Ghana sous le thème « Compétences et emplois pour le 21e siècle : développement de compétences de qualité pour une employabilité durable en Afrique », conformément à l’accent mis par l’UA sur l’éducation en tant que priorité en 2024. Ce sera donc une occasion pour les participants de la quatrième cohorte de l’atelier régional de formation de rencontrer des décideurs influents pour faire du réseautage afin de plaider en faveur de réformes politiques visant à aligner la formation professionnelle sur les besoins du marché du travail africain, comblant ainsi le fossé entre l’éducation et l’emploi.
Pour rappel, l’Initiative panafricaine est partie intégrante du plan de travail du groupe CESA EFTP institutionnalisé par l’Union africaine avec l’UNESCO en tant que co-chef de file. Celle-ci travaille en synergie dans ce programme avec l’Institut africain de développement économique et de planification (IDEP) de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, la Banque Africaine de Développement (BAD), l’Agence de développement de l’Union Africaine du Nouveau partenariat pour le développement en Afrique (AUDA-NEPAD) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), à travers son Institut pour l’Education et la formation (IFEF).
L’initiative Panafricaine s’est fixée comme objectif majeur l’atteinte de dix cibles, à travers la mise en œuvre d’un programme conjoint structuré en trois composantes, dont la première est relative à la mise en œuvre d’une série de formations panafricaines. . Ces cibles comprennent entre autres la formation, d’ici 2030, de 27 pays africains soit un pays sur deux du continent et le développement de stratégie de digitalisation de l’EFTP et des systèmes de développement des compétences dans au moins 15 pays.
À propos de l’UNESCO
L’UNESCO est l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture. L’UNESCO cherche à instaurer la paix par la coopération internationale en matière d’éducation, de science et de culture. Les programmes de réalisation de l’UNESCO contribuent aux objectifs de développement durable définis dans l’Agenda 2030 adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2015.