Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont remis ce samedi 30 novembre 40 ex-otages des rebelles des ADF (Forces démocratiques alliées) et des groupes armés Maï-Maï à la section de la protection de l’enfant de la MONUSCO et à ses partenaires. Parmi ces ex-otages figurent 29 mineurs, victimes d’enrôlement forcé dans des groupes armés.
Ces ex-otages ont été libérés à la suite des opérations conjointes menées par les FARDC et l’armée ougandaise (UPDF) dans la région. Ces offensives visent à neutraliser les groupes armés actifs dans l’est de la RDC, notamment les ADF et certains groupes Maï-Maï. Le colonel Mack Hazukay, porte-parole des opérations Sokola 1, explique :
« Parmi les 27 mineurs, il y a 7 Maï-Maï. Ça prouve que, même les groupes armés ne nous fournissent pas. Ces Maï-Maï, ils étaient dans le groupe abusif appelé Wazalendo, pour vous dire que ces gens sont aussi en train de commettre des crimes de guerre. Parce que le fait d’utiliser les enfants, des mineurs dans les groupes armés, sont des crimes qu’on est en train de condamner. Les gens que nous présentons aujourd’hui, c’est parmi les fruits des opérations conjointes. C’est à la société civile d’orienter les mineurs, et les ex-otages surtout les majeurs pour qu’ils puissent retourner dans leurs milieux naturels. »
Le porte-parole de l’armée dans la région a fermement énoncé l’enrôlement et l’utilisation des enfants par les groupes armés, qualifiant ces actes de crimes de guerre.
Les 29 mineurs ont été confiés à la section protection de l’Enfant de la MONUSCO, qui travaille avec des organisations partenaires pour leur réinsertion dans la société. Quant aux ex-otages adultes, ils ont été remis à la société civile, qui se chargera de leur réintégration dans leurs communautés d’origine.