Le gouverneur de l’Ituri, le général Johny Luboya Nkashama, plaide pour le renforcement de l’effectif des contingents de la MONUSCO dans cette province, en vue de remédier efficacement au problème sécuritaire notamment dans le territoire de Djugu. Il l’a affirmé lundi 16 décembre à Bunia, lors de l’échange dans son cabinet avec la représentante spéciale adjointe du Secrétaire général de l’ONU, chargée de la protection et des opérations, Vivian De Perre.
Pendant plus ou moins une heure d’échanges avec le comité provincial de sécurité, Vivian De Perez et ses partenaires du gouvernement provincial ont évalué la situation sécuritaire. Mais aussi ils ont réfléchi sur des mécanismes communs pour relever les défis.
« Il y a encore beaucoup de défis, mais aussi des progrès. Nous sommes là pour appuyer avec nos soldats de la paix, nos moyens logistiques, mais aussi le dialogue pour améliorer la situation dans la zone sous le leadership du gouverneur », at-elle déclaré.
Par rapport à la résurgence des tueries dans le territoire de Djugu ces dernières semaines, le général Luboya Nkashama sollicite l’apport de la mission onusienne en termes de renforcement de ses effectifs militaires :
« Aujourd’hui, il faut qu’on ait un peu plus d’éléments dans le Djugu pour éviter ces petites violences, ces provocations. Je pense que dans les quinze jours qui viennent, on aura déjà fait un bon redéploiement, une bonne réarticulation de nos forces ensemble avec la MONUSCO. Nous avons demandé aussi s’il ya des contingents qui sont ailleurs, qu’on peut nous ramener ici, il n’y a pas de problème, ça peut nous permettre d’être partout ».
Les casques bleus de la MONUSCO jouent un rôle important dans la protection des sites des déplacés, qui sont sous la menace permanente des groupes armés dans le territoire de Djugu.