Trois personnes ont été brûlées vives et dix autres blessées à la suite d’un accrochage survenu, samedi 4 janvier, entre les ethnies Logo et Zande, au village Sambia, territoire de Dungu (Haut-Uélé).
Selon la société civile locale, des maisons ont été incendiées et environ 40 000 habitants de la localité de Sambia ont fui leurs villages, à la suite d’un conflit de limites territoriales opposant ces deux communautés.
La même source a rapporté que les habitants du territoire de Faradje, composés essentiellement de l’ethnie Logo, revendiquent le centre commercial de Sambia qui se trouve au territoire voisin de Dungu, abritant la communauté Zande.
Munis d’armes blanches, les logos ont envahi le samedi même cette agglomération.
Cette attaque a provoqué non seulement le déplacement de la population de Sambia mais a également paralysé cette contrée, où les boutiques, les marchés, les églises, les écoles et autres établissements ne sont pas opérationnels.
Le président de la société civile locale, Justin Enepay a appelé le Gouvernement à régler ce litige foncier :
« Nous n’avons arrêté d’alerter sur cette question, on a parlé. Mais cela a débouché sur des cas de morts d’hommes. Qu’ils (autorités Ndlr) viennent donner à la population la vraie limite qui remonte à l’époque coloniale. Nous les appels à venir mettre fin à cette histoire».
Un calme précaire s’observe sur place depuis dimanche grâce au déploiement des sites des FARDC de Dungu-centre.
Mais la tension persiste entre les deux communautés, malgré les appels au calme des autorités provinciales et des élus locaux, indiquant les sources locales.