Le vice-ministre de l’Education nationale, Jean-Pierre Kezamudru a lancé officiellement ce mardi 1er juillet à l’EPA Lumumba de Limete (Kinshasa), la session ordinaire de l’Examen national de fin d’études primaires (ENAFEP) 2025, en présence du ministre provincial et de l’Inspecteur général. Cette année, 2.342.864 élèves dont 1.136.341 filles participent aux épreuves dans 8.232 centres à travers le pays et à Luanda et Kabinda en Angola.
Les épreuves de l’ENAFEP s’étalent sur deux jours, avec des matières telles que la culture générale et le français au programme de cette première journée.
« Malgré les défis sécuritaires à l’Est, nous sommes résolus à mettre tout en œuvre pour garantir à chaque élève congolais, son droit à une éducation de qualité même pour les enfants déplacés et ceux en zones occupées », déclare le ministère de l’Education nationale sur son compte X.
Début effectif au Maniema
Comme sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo, le Test national de fin d’études primaires (ENAFEP) a été officiellement lancé ce mardi 1er juillet dans la province du Maniema. À Kindu, c’est le gouverneur de province, Mussa Kabwankubi, qui a donné le coup d’envoi de ces épreuves à l’école primaire Kindu Ville, en présence des superviseurs nationaux venus assurer la bonne organisation de l’examen.
Pour l’édition 2025, la province éducationnelle Maniema 1 aligne 35 856 candidats, dont 17 870 filles, répartis dans 121 centres d’examen sur l’ensemble du territoire provincial.
Avant le début des épreuves, le gouverneur Mussa Kabwankubi a adressé un message fort aux élèves, les invitant à rejeter la facilité et à valoriser le travail personnel.
« Lorsqu’on n’a pas reçu une bonne formation primaire et secondaire, on aura des difficultés toute sa vie. Je vous recommande vivement d’éviter la facilité. Ce sont des anti-valeurs », a-t-il déclaré.
Malgré la pression, plusieurs candidats se disent sereins et prêts à réussir. C’est le cas d’Anne Oyele et Anny Olombo, deux élèves interrogées à la sortie de la salle d’examen.
« Aujourd’hui, je suis heureuse de venir présenter mon examen de l’ENAFEP. Je suis sûre de réussir. Nous avons fait beaucoup d’exercices avec les items en classe, plus de dix, alors je suis rassurée », témoigne l’une d’elles.
Du côté de l’administration, les superviseurs nationaux ont mis en garde tous les intervenants impliqués dans l’organisation, en particulier les surveillants.
« Ils doivent faire preuve de responsabilité. En tant qu’yeux et oreilles du ministère, ils doivent veiller à ce que l’examen se déroule dans des conditions normales, sans aide extérieure. Les enfants doivent travailler par leurs propres efforts », a insisté Butsuki Fundu, superviseur national.
Ce lancement marque une étape clé pour les élèves du Maniema, à l’issue de six années d’enseignement primaire. La suite de l’examen se poursuivra ce mercredi avec les dernières épreuves prévues au programme.