Le débat sur l’avenir de la Constitution en RDC s’intensifie, malgré les avertissements de l’Église catholique et l’opposition farouche de plusieurs personnalités politiques. Dans le camp du pouvoir, certains responsables envisagent même d’aller au-delà d’une simple révision : l’idée d’un changement de la Constitution commence à s’imposer comme une option possible.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi
Parmi les cadres du parti présidentiel UDPS qui ne sont pas opposés au changement de la Constitution figure Jean-Pierre Lihau, vice-Premier ministre chargé de la Fonction publique. Interrogé sur la question, il estime que l’actuelle Constitution contient des dispositions qui entraînent des dépenses institutionnelles élevées au détriment des investissements porteurs pour le pays.
« Moi, je n’ai pas peur qu’il y ait débat comme dans d’autres pays, sous d’autres précieux, qu’il y ait éventuellement une retouche de la Constitution, une révision ou même pourquoi un changement. Ce n’est pas un tabou. On peut décider d’avoir une nouvelle Constitution si telle est la volonté du peuple », assure-t-il.
Interrogé à Kisangani par un étudiant sur ses propres intentions, le président Félix Tshisekedi avait déclaré que sa personne ne comptait pas : selon lui, un pays avec des institutions solides profitera à l’ensemble de la nation, quels que soient les individus en place.
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