Par Le Figaro
Publié il ya 28 minutes, mis à jour à 17h49
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L’ancienne premier ministre a accepté de devenir présidente du Conseil national du parti, sans obtenir de son jeune successeur qu’il quitte la tête du groupe.
Elle se disait, pas plus tard que ce week-end, « bien décidée à porter (ses) convictions ». Finalement, Élisabeth Borne a décidé de se ranger derrière une «candidature d’union», selon les mots de l’un de ses proches. L’ancien premier ministre, qui briguait la tête de Renaissance, a renoncé à affronter son successeur à Matignon, Gabriel Attal. « S’ils y allaient tous les deux, aucun n’aurait été plébiscité par un raz-de-marée. Or, dès l’instant où lui souhaitait y aller impérativement, il fallait éviter de céder à la division dans le moment que nous vivons», explique un soutien de l’élue du Calvados.
Avant de se livrer à une métaphore pour expliquer les contours de cet accord : « Il ya, dans le parti, un pouvoir exécutif, et un pouvoir législatif. Gabriel Attal sera secrétaire général, donc l’exécutif. Et Élisabeth Borne deviendra présidente du Conseil national, donc le Parlement du parti. Cela permettra d’avoir un Bureau exécutif équilibré, pour peser, ou s’opposer», détaille-t-on.
Et de prévenir que l’ancienne premier ministre «reste attachée à la question du non-cumul» entre le parti et le groupe. Ce sur quoi elle n’a pas obtenu gain de cause.