Le ministre provincial de l’Éducation de la province du Mai-Ndombe, Justin Mulapi, annonce l’ouverture des procédures disciplinaires contre les enseignants qui ont saccagé les installations de la Caritas et de la Direction nationale de contrôle, de la préparation de la paie et de la maîtrise des effectifs des enseignants et du personnel administratif des établissements scolaires (DINACOPE) à Inongo. Il précise que ces mesures administratives s’ajoutent aux poursuites judiciaires déjà lancées par la DINACOPE contre les auteurs de ces actes de vandalisme.
Le Gouvernement provincial de Maï-Ndombe exprime sa « vive indignation » après les actes de vandalisme survenus lors d’une manifestation des enseignants mardi à Inongo. Ces enseignants ont saccagé les installations et les biens de la Caritas ainsi que ceux de la Direction nationale de contrôle et de la paie des enseignants.
« Nous avons convoqué le coordinateur de ces enseignants. C’est lui qui avait élaboré le mémorandum. Il y a une action disciplinaire qui est en train d’être initiée à sa charge. Ça c’est du côté administration. La justice va aussi faire son travail. Les enseignants sont libres de revendiquer mais revendiquer suivant les voies légales. Mains ce que les enseignants ont fait, aller jusqu’à saccager et vandaliser, ça c’est inacceptable », a expliqué Justin Mulapi.
Réclamant leur salaire du mois de décembre 2024 non encore perçu, les enseignants de la province du Mai-Ndombe en colère, ont saccagé les installations et les biens de la Caritas diocésaine à Inongo. L’acte a été posé lors d’une manifestation spontanée mardi 14 janvier pour exiger la paie de décembre.
Des dommages importants ont été enregistrés, notamment la destruction de la quincaillerie, du panneau d’affichage et de la centrale photovoltaïque de la Caritas, ainsi que de l’infrastructure et des équipements informatiques de la DINACOPE.
Le responsable de la Caritas Mai-Ndombe, l’abbé Emmanuel Ndoyite, avait précisé que le retard de paiement n’est pas de la responsabilité de la Caritas, plutôt de l’Etat congolais qui n’a pas encore crédité les comptes de la Caritas pour payer les enseignants.