La surmilitarisation de la ville de Kisangani, dans la province de la Tshopo, ainsi que la prolifération des armes légères et le phénomène non maîtrisé des Wazalendo, seraient les principales causes de l’insécurité grandissante. C’est ce qu’affirme le député national Théoveul Lotika.
Selon lui, Kisangani est en proie à une insécurité urbaine persistante, marquée par des tueries, des exactions, des cambriolages et des vols à main armée à répétition.
Cette préoccupation a été exprimée lors de la plénière de l’Assemblée nationale du mercredi 4 juin, dans le cadre d’une question d’actualité.
« Autrefois réputée ville de paix et de tranquillité, Kisangani est aujourd’hui devenue un véritable Far West. Pas un jour ne passe sans que des cas de tueries et de vols armés ne soient signalés. Les causes de cette insécurité sont, entre autres, la surmilitarisation de la ville, la présence massive de militaires déserteurs et le phénomène Wazalendo non maîtrisé », a déclaré Théoveul Lotika.
L’élu de Kisangani plaide pour :
- Le renforcement des effectifs policiers,
- Le désarmement des militaires cantonnés au camp Bahuma,
- L’identification et le cantonnement des militaires déserteurs.
« Nous recommandons au ministre de la Défense de procéder au désarmement des militaires cantonnés au camp Bahuma, en attendant leur affectation dans les zones opérationnelles. Nous demandons également l’identification et le cantonnement des militaires déserteurs, ainsi que le lancement de l’opération Ndobo », a-t-il insisté.