L’OMS a dénombré en 2023 “plus de 13 000 cas suspects” en République démocratique du Congo, principal foyer épidémique du mpox, soit plus de “deux fois le nombre de cas signalés” par rapport aux années précédentes.
Publié le 15/12/2023 16:52
Temps de lecture : 1min Illustration du virus du mpox, maladie signalée pour la première fois chez l’homme en 1970. (SERGII IAREMENKO/ SCIENCE PHOTO L / SIA / AFP)
Une situation épidémiologique préoccupante. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’inquiète, vendredi 15 décembre, des risques d’une propagation internationale de l’épidémie de mpox (longtemps appelée variole du singe) qui s’étend en République démocratique du Congo (RDC) à des zones considérées jusque-là épargnées. “Plus de 13 000 cas suspects” ont été enregistrés en RDC, soit “plus de deux fois le nombre de cas signalés au cours des années précédentes”, et parmi eux “plus de 600 décès”, a précisé le docteur Rosamund Lewis, spécialiste. du mpox lors d’un point-presse organisé à Genève.
L’OMS avait déjà sonné l’alerte fin novembre sur cette épidémie, portée par une nouvelle variante du virus, et annoncé l’envoi d’une mission d’évaluation. Depuis mai 2022, plus de 92 000 cas ont été signalés dans 117 pays. Des flambées du variant IIb du mpox avaient été constatées, en Europe et aux Etats-Unis, en dehors de la dizaine de pays d’Afrique centrale et de l’ouest où la maladie est depuis longtemps endémique.
En mai 2022, l’OMS avait levé l’alerte, mais appelé à rester vigilant. Récemment, les cas notifiés à l’OMS sont repartis à la hausse, passés d’une centaine par mois de juin à août à “plus que 1 000 par mois” aujourd’hui, a précisé le docteur Rosamund Lewis, en signalant des flambées. en Asie, notamment au Japon, Vietnam, Chine et Indonésie. Le Cambodge a signalé cette semaine son premier cas.