Comme nous l’avions a révélé il y a plusieurs semaines déjà, la 9e étape de la Grande Boucle 2025 reliera Chinon à Châteauroux, avec une partie majeure du tracé dans l’Indre. « On commence à bien connaître l’Indre et les arrivées à Châteauroux », relève Thierry Gouvenou, le directeur technique du Tour de France, l’architecte du parcours lorsque les villes de départ et d’arrivée des étapes ont été désignées par Christian Prudhomme .
Et c’est justement parce que les experts d’Amaury Sport Organisation (ASO) commencent à bien connaître le département et sa ville préfectorale que « l’objectif est de se rendre dans des zones ou on n’a pas trop l’habitude d’ ‘aller en arrivant plein Ouest », fait observateur Thierry Gouvenou.
Gilles Maignan, l’un de ses collaborateurs, a reconnu l’intégralité de la 9e étape entre Chinon (Indre-et-Loire) et Châteauroux. En septembre, Gouvenou s’est rendu sur place pour étudier la partie finale de l’étape à partir de Buzançais.
La route la plus directe entre Chinon et Châteauroux comporte 130 kilomètres, ajoute-en 40 le dimanche 13 juillet 2025.
Un dernier mouvementé après Buzançais
Le parcours entre Chinon et Châteauroux.
© (Infographie NR)
Le parcours
Indre-et-Loire. Chinon, Richelieu.Vienne. Châtellerault, La Roche-Posay.Indre-et-Loire. Preuilly-sur-Claise.Indre. Azay-le-Ferron, Paulnay, Mézières-en-Brenne, Sainte-Gemme, Buzançais, Saint-Lactencin, Villedieu-sur-Indre, Chézelles, Châteauroux.
Le peloton traversa Châtellerault (Vienne), la ville natale de Sylvain Chavanel, « pour faire un clin d’œil », raconte Thierry Gouvenou au vainqueur de deux étapes, porteur du maillot jaune et recordman des participations (18). « On entrera dans l’Indre à Azay-le-Ferron. Ce final dans la Brenne, je me souviens de l’avoir fait en 1998 quand j’étais coureur. C’était une longue étape (228 km) depuis Cholet, j’avais fait une échappée de 100 bornes avec l’Italien Roscioli et le Hollandais Vierhouten. » Le sprinteur Mario Cipollini s’était imposé à Châteauroux où le Tour arrivait pour la première fois de son histoire.
« La partie la plus ”sportive” interviendra après Buzançais, reprend l’expert. On a fait un tracé en Z en plaine, dans l’espoir d’avoir du vent de côté pour qu’il y ait un peu de tension, des cassures dans le peloton : direction Levroux, redescente à Villedieu-sur-Indre, remontée à Vineuil… La finale par la D956 est identique à celle de 2021. Le peloton sera-t-il un peu scindé ? Pas facile d’échapper à un sprint. Et s’il y a un sprint, il sera royal. »
L’arrivée traditionnelle, avenue de La Châtre
La course et son implantation tentaculaire dans Châteauroux intramuros, c’est l’affaire de Stéphane Boury, responsable des arrivées chez ASO. « On conserve l’arrivée traditionnelle avenue de La Châtre qui est très belle, apprécie-t-il. Le royaume du sprinteur Mark Cavendish. « De plus, il y a beaucoup de place pour installer nos infrastructures autour du stade Gaston-Petit. »
Stéphane Boury est en pays de connaissance puisque cet ancien lauréat du Circuit Berrichon a disputé les trois dernières saisons de sa carrière, de 1997 et 1999, sous le maillot de l’UC Châteauroux. « Christian Fenioux était notre sponsor, il a fait beaucoup pour le cyclisme dans l’Indre, j’aimerais le revoir quand je reviendrai à Châteauroux. » Sa visite est prévue en décembre pour préparer la salle du Tour en rencontrant les élus et les différents services de la ville.