Des coups de feu ont été entendus vendredi soir à Kabarole, un village lacustre situé à sept kilomètres au nord-est de la cité frontale de Kasindi-Lubiriha dans le territoire de Beni (Nord-Kivu). Cette situation a créé la panique dans cette zone frontale à l’Ouganda, la population croyant à une attaque des rebelles des ADF. Ce samedi 11 janvier matin, la psychose régnait toujours dans la zone, mais l’armée dit contrôler la situation
Les autorités locales précisent que les coups de feu ont persisté pendant une dizaine de minutes dans la bourgade de Kabarole, un village du groupement de groupement Basongora dans le secteur de Ruwenzori.
Il s’agissait d’un élément des forces armées commis à la garde de la piste de Kanyangoko, connu sous le nom de « Buswagh » dans le village de Kabarole, qui tentait de tracasser des passants, majoritairement des femmes vendeuses.
Raoult Kambale Ndalike, chef de village de Kabarole présent sur le lieu du drame, condamne cet acte insensé de ce soldat. Il signale des blessés enregistrés lors de cette bousculade et demande aux autorités militaires de sanctionner cet élément incontrôlé.
Cet incident est le deuxième du genre depuis le début de cette année dans cette zone frontalière, où les échanges commerciaux sont importants entre l’Ouganda et la RDC.
Les autorités locales demandent aux services compétents de renforcer la sécurité, afin d’éviter de nouveaux incidents qui pourraient perturber les activités socio-économiques dans cette zone.