L’Ukraine a annoncé mardi une nouvelle mobilisation de 160.000 hommes. Le pays est confronté à des avancées russes qui s’accélèrent, que tandis que des soldats nord-coréens ont été repérés dans la région russe de Koursk, frontalière avec l’Ukraine. les dernières informations sur le conflit.
Suivez la couverture complète
Guerre en Ukraine : un conflit sans fin
Minute par minute
08h15
LE POINT SUR LA SITUATION
Neuf personnes, dont une fille de 11 ans, ont été blessées dans la nuit de mardi à mercredi à Kiev dans une attaque russe de drone, ont annoncé les autorités ukrainiennes. “À la suite d’une attaque de drone, un feu s’est déclaré aux deuxième et troisième étages d’un bâtiment de neuf étages” dans le quartier de Solomianskiï, ont indiqué les secours ukrainiens dans un communiqué publié sur Telegram. D’après cette source, le feu, “sur une surface de 40m²”, a été rapidement “éteint”, tout comme dans un autre bâtiment endommagé. Les Etats-Unis ont indiqué mardi avoir décélé un “petit nombre” de soldats nord-coréens dans la région russe de Koursk, frontalière avec l’Ukraine, et ont fait partie de leur tristesse face à la perspective de leur utilisation face aux troupes de Kiev. C’est la première confirmation par Washington d’un déploiement militaire nord-coréen dans la région. L’Ukraine, confrontée à des avancées russes qui s’accélèrent, a annoncé mardi une nouvelle mobilisation de 160 000 hommes. C’est ce qu’a indiqué devant les députés Oleksandre Lytvynenko, le secrétaire du Conseil de la sécurité et de la défense nationale ukrainienne. Selon lui, cela permettra de regarnir les rangs de l’armée à une hauteur de 85% alors que depuis le début de l’invasion, “un total de 1 050 millions de citoyens ont été enrôlés”. 08:07
BONJOUR
Bonjour et bienvenue sur ce direct consacré au conflit entre l’Ukraine et la Russie.
La Russie a repris l’initiative depuis environ un face à des troupes ukrainiennes handicapées par le manque d’hommes, de matériel et les tergiversations occidentales sur l’emploi et l’ampleur de l’aide militaire fournie. Pour la contrer, Kiev va mobiliser au moins 160.000 soldats supplémentaires, a indiqué devant les députés Oleksandre Lytvynenko, le secrétaire du Conseil de la sécurité et de la défense nationale ukrainienne. Selon lui, cela permettra de regarnir les rangs de l’armée à une hauteur de 85% alors que depuis le début de l’invasion, “un total de 1 050 millions de citoyens ont été enrôlés”. Cette mobilisation doit s’étaler sur les trois prochains mois, a précisé à l’AFP une source au sein du secteur de sécurité.
Face à une armée ukrainienne moins bien équipée et manquante d’hommes, les forces russes, malgré d’importantes pertes, multiplient les succès ces dernières semaines. Elles ont revendiqué mardi la conquête de Selydové, qui comptait quelque 20.000 habitants avant la guerre, une progression importante à proximité de Pokrovsk, carrefour logistique dans la région ukrainienne de Donetsk, dans l’est du pays.
Et les Etats-Unis ont confirmé mardi pour la première fois la présence de soldats nord-coréens près de la frontière avec l’Ukraine. Il existe des “indices selon lesquels un petit nombre se trouve déjà dans la région de Koursk, avec quelque deux mille supplémentaires” sur le point d’arriver, a déclaré le porte-parole du Pentagone, le général Pat Ryder, lors d’un point presse.
“Nous sommes préoccupés par l’idée qu’ils comptent employeur ces forces au combat contre les Ukrainiens, ou qu’a minima ils soutiennent les opérations de combat contre les Ukrainiens dans la région de Koursk”, a ajouté le porte-parole. Selon le Pentagone, un total de 10 000 soldats nord-coréens se trouvent en Russie.
Lire aussi
“L’Ukraine a besoin de votre voiture” : que sait-on de ces tags retrouvés sur des véhicules en France ?
Le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, avait déjà déclaré lundi “confirmer que des troupes nord-coréennes ont été envoyées en Russie et que des unités militaires nord-coréennes ont été déployées dans la région de Koursk”, dénonçant une “escalade”. significative” et une “expansion dangereuse” de la guerre. Mais ce déploiement prouve également le “désarroi croissant” du président russe Vladimir Poutine, a ajouté le chef de l’Alliance atlantique.
La rédaction de TF1info
