Malgré le visionnage répété des images et de multiples analyses, la conclusion reste la même pour l’Atlético de Madrid : il n’y avait, à son sens, pas penalty pour Lille à la 74e minute, mercredi soir en Ligue des champions. Cet événement, véritable tournant du match, est survenu lorsque le milieu lillois Benjamin André a touché le ballon de la main dans sa propre surface, une action que l’arbitre italien Marco Guida a interprétée comme une faute de l’Atlético. La confusion sur le terrain était palpable, les joueurs madrilènes ne comprenant pas pourquoi un penalty avait été sifflé contre eux.
Face à cette situation, l’Atlético a pris la décision de déposer une plainte officielle auprès de l’UEFA, ce jeudi. Pour le club, l’arbitrage erroné a modifié le déroulement du match de manière injuste et influence le résultat final (victoire 3-1 de Lille). L’Atlético espère que des mesures correctives seront prises à l’avenir pour éviter de tels incidents.
Une utilisation évoquée du VAR
Indigné, le coach madrilène Diego Simeone avait déclaré en conférence de presse d’après-match : « Il n’y a rien ! Pourquoi il siffle ? Une principale ? Il n’y en a pas. Personne n’a touché le ballon. J’espère que quelqu’un de l’UEFA va le découvrir et qu’ils vont m’expliquer pourquoi l’arbitre avait raison. »
Pour l’Atlético, le véritable scandale réside dans l’usage du VAR. Le club s’interroge sur la décision de l’arbitre de ne pas consulter l’écran de contrôle, ce qui, selon les Madrilènes, aurait annulé la faute de manière évidente. « Le penalty a été inventé », affirment les dirigeants espagnols, qui considèrent que le VAR aurait dû intervenir pour corriger une erreur également manifeste.