Le ministère de l’Environnement, en collaboration avec le groupe UTEXAFRICA, a lancé les travaux d’aménagement de la baie de Ngaliema à Kinshasa. Ce lancement s’est fait en marge de la Journée mondiale de l’environnement, célébrée le 5 juin.
Ce projet vise à protéger les écosystèmes, la biodiversité et les populations locales, menacés par des activités humaines, notamment les constructions illégales dans cette zone.
Jean-Philippe Wasterschoot, directeur général du Groupe UTEXAFRICA, explique :
« Ce qui a été vraiment le déclencheur pour nous, le Groupe UTEXAFRICA et pour le ministère de l’Environnement et développement durable, c’est le détournement de la rivière Makelele et le fait que comme vous avez vus dans les vidéos la rivière Makelele ne sais plus se jeter dans le fleuve Congo. Elle n’a pas d’autres possibilités que de faire un angle droit et de se jeter dans le fleuve à contre-courant. Ça veut dire que la prochaine fois qu’il y aura une crue du fleuve Congo, elle va remplir la rivière Makelele qui par retournement va envahir les populations et les zones en amont de la baie de Ngaliema ».
Selon Jean-Philippe Wasterschoot, ce projet d’aménagement est essentiel pour plusieurs raisons. Il permettra non seulement de restaurer un espace vital pour la ville de Kinshasa, mais aussi de prévenir des catastrophes humaines et environnementales :
« C’est d’abord une satisfaction de redonner un poumon, de l’air libre pour la ville et un espace de respiration pour le fleuve Congo. Mais également de préserver des vies et d’éviter des dégâts humains en amont et sur les berges de la rivière Makelele. C’est un bien collectif qu’on est en train de sauver, et il faudra que tout le monde le comprenne », a-t-il souligné.





